
Une bactérie génétiquement
modifiée pourrait servir de traitement contre les maladies inflammatoires chroniques
de l’intestin (maladie de crohn, rectocolite hémorragique…). En France, 200 000
personnes souffrent de ces maladies avec 8 000 nouveaux cas chaque année,
et un taux d’échec de 20 à 40%.
Des tests ont été effectués sur des souris par des chercheurs de l’Inserm1 et de l’Inra2 :
Des tests ont été effectués sur des souris par des chercheurs de l’Inserm1 et de l’Inra2 :
« Nous avons introduit chez
des bactéries communes dans les produit laitiers, Lactococcus lactis et
Lactobacillus casei, le gène de l’élafine, expliquent Nathalie Vergnolle et
Philippe Langella. Cette protéine humaine a des propriétés anti-inflammatoires et
antibactériennes connues. Les bactéries modifiées la sécrètent lors de leur
passage dans le tube digestif. »
L’élafine a ainsi protégé l’intestin
et diminué la sévérité des lésions chez les souris. Or, les chercheurs avaient
noté une quasi-absence d’élafine dans la muqueuse intestinale des personnes
atteintes d’une maladie inflammatoire chronique.
Un premier essai chez l’homme
pourrait débuter d’ici quelques mois si la bactérie est confirmée comme n’étant
pas nocive. Ces bactéries pourraient être consommées sous forme de gélules ou
de produits laitiers.
1Inserm :
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale
2Inra :
Institut National de la Recherche Agronomique
Source : Des
yaourts aux bactéries OGM sont à l’essai, Sciences & Vie, n°1144,
janvier 2013, p 30
merci pour l'information, à suivre .....
RépondreSupprimer